28/02/2010

The XX @ Fnac Forum


Premier showcase de l'année : partagé. J'avais déjà vu The XX au Point Éphémère le 9 octobre 2009 (avec Holly Miranda en première partie), et à l’Album de la Semaine le 26 octobre 2009. Ces deux shows avaient été très maîtrisés, à croire qu’ils avaient laissé tourner leur album.

Le showcase du 18 février à la Fnac Forum est prévu à 17h30, mais les portes ouvriront une demi-heure plus tard. Il y a beaucoup de monde, la salle est petite et la scène à peine surélevée. Premier changement : ils sont trois et non plus quatre, Baria Qureshi (claviériste et guitariste) ayant quitté le groupe. Cette constatation a un effet immédiat sur la deuxième, plutôt réjouissante : l’album prend une autre dimension en live car Romy Madley Croft (chanteuse et guitariste), Oliver Sim (chanteur et bassiste) et Jamie Smith (claviériste et responsable de la boîte à rythmes, tout simplement doué) sont contraints de le travailler autrement. Le son est relativement correct, tout devrait bien se passer.
Mais petit à petit, je sens que quelque chose ne va pas. Les changements sont trop nombreux et Romy, que je ne vois pas, semble ailleurs. Oliver chante des parties qu’elle devrait chanter, elle fait quelques petites fautes à la guitare et sa voix n’est pas aussi posée qu’à l’accoutumée. Après un Basic Space au final différent, Oliver détend l’atmosphère en essayant de dire quelques mots en français ("chien", "bibliothèque", "bonjour"). Mais mes doutes se confirment pendant Nigh Time : c’est une version plus lente (comme Infinity ensuite) et Oliver soutient Romy du regard alors que leur jeu de scène se limite d’habitude à regarder droit devant eux ; il l’aide.

Une performance de laquelle ressort un sentiment d’incompréhension. La présence simple et charismatique de The XX n’était pas la même. Le lendemain, on vient me dire que, quelques heures avant, Romy apprenait la mort de son père. Et en une phrase, tout s’explique.

La setlist :
1. Crystalised
2. Islands
3. VCR
4. Basic Space
5. Night Time
6. Infinity

Site
Myspace 

21/02/2010

Sherlock Holmes - Guy Ritchie

Le film n'est pas encore commencé que l'on plonge déjà dans l'univers de Sherlock Holmes avec les logos de production travaillés à la manière des images qui vont suivre. Guy Ritchie fait renaître le détective du 221b Baker Street en ajoutant une pointe de modernisme. D'ailleurs, on croirait que le héros sort plus d'un comic book que de l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle.

Entre magie noire et découvertes scientifiques plus logiques,  Holmes et Watson tentent de résoudre une enquête : l'inquiétante disparition de Lord Blackwood (Mark Strong) après sa pendaison. Robert Downey Jr. joue un Holmes décalé et paranoïaque, jaloux de la relation que Watson (le très bon Jude Law) entretient avec sa future femme (Kelly Reilly, vue notamment dans L'Auberge Espagnole et Les Poupées Russes). Malheureusement, la belle complicité de ces partenaires devient parfois ambiguë dans le film, et on se pose des questions sur les penchants du détective anglais (même s'il est apparemment amoureux d'Irene Adler interprétée par Rachel McAdams).
Ce questionnement un peu dérangeant n'est pas le seul point négatif du film. Malgré une trame sonore sans faute signée Hans Zimmer et des décors somptueux recréant Londres en 1890, l'intrigue bien exposée se laisse aller à quelques lourdeurs. Cette utilisation du ralenti, par exemple, pour montrer l'esprit de déduction de Holmes, est une bonne idée mais la deuxième fois est de trop. Les scènes d'action sont ingénieusement réalisées, mais certaines auraient pu être supprimées, quitte à raccourcir le film de quelques minutes.
Le rythme est inégal, et si l'humour british n'était pas présent, on en viendrait presque à s'ennuyer. Quant à la scène de fin sur le Tower Bridge, elle est ridicule tant elle tombe dans les clichés. Guy Ritchie en a peut-être trop fait.


À voir une fois mais pas deux ;  l'ambiance sera de toute façon dans la suite, que le film laisse entendre, avec le professeur Moriarty.

17/02/2010

Delphic @ Nouveau Casino

Une petite file se crée devant les portes du Nouveau Casino, mais la salle se remplira très lentement de 19h30 à 21h. Nul besoin de se presser pour être devant, l'ambiance est tranquille :  pas de groupies en vue. D'ailleurs, on peut constater que le public de Delphic est sans conteste, aujourd'hui, plus masculin que féminin.


À 19h55, la première partie commence. Et comme d'habitude, quand on est si près de la scène et donc des musiciens, on entend les déclencheurs de pédales d'effets et le bruit du mediator sur les cordes des guitares. Le groupe se compose de trois garçons : un claviériste (et guitariste), un chanteur-guitariste et un bassiste qui est également à l'aise avec une guitare dans les mains et qui danse ! Le son se règle progressivement, les mélodies sont entraînantes, mais la voix et l'ensemble du live ne sont pas maîtrisés. Un batteur serait peut-être le bienvenu. Le chanteur-guitariste nous informe : "J'ai pété une corde pendant la première chanson, c'est cool..." Mais cela ne le perturbera pas plus que ça pour la suite. Sept chansons et puis s'en vont, après un show pop inégal. Ils sont Français, ils s'appellent Candy Clash.

Les instruments et les nombreuses platines, machines et pédales d'effets sont installés. Mais il faudra attendre 21h10 pour que les trois Anglais de Manchester apparaissent, avec beaucoup de classe cependant. Ils sont accompagnés d'un batteur (métronome vivant) qui, lui, n'a pas revêtu l'uniforme chemise et pantalon à pince gris. Delphic commence par Clarion Call aux sonorités vocales proches de Bloc Party (de qui ils avaient fait la première partie à l'Olympia le 10 février 2009). Puis ils jouent Doubt et Halcyon sur lesquelles le guitariste démarque : il est vraiment impressionnant et les sons qu'il produit donnent des frissons.
Et là, Submission... Que dire ? Si le lightshow n'avait pas été si désagréable, le moment aurait été parfaitement envoûtant. Pourquoi en faire des tonnes avec un stroboscope et des lumières aveuglantes ? La musique parlait pourtant d'elle-même. Red Lights précède un autre très beau moment : This Momentary. Mais pourquoi quelques personnes se sont-elles mises à applaudir (en rythme, c'est déjà ça) ? La chanson a perdu en profondeur, malgré une belle version live beaucoup plus longue. Le chanteur-bassiste remercie le public pendant une transition très fluide avec Counterpoint.
Le groupe n'aura pas la chance de se faire rappeler puisque les portes des loges resteront fermées. Ils reviennent donc aussitôt sur scène pour terminer en beauté et en puissance grâce à la chanson qui a donné son nom à leur premier album : Acolyte. Et pour combler la frustration due à un concert trop court, Idioteque (Radiohead) résonne : impossible de quitter la salle avant la fin.


Autant sur album qu'en live, avec Delphic, on fait l'expérience de l'électro-pop mélancolique.

16/02/2010

Lovely Bones - Peter Jackson



Encore une adaptation pour Peter Jackson, mais le résultat n'est pas à la hauteur. The Lovely Bones d’Alice Sebold raconte l'histoire d'une adolescente qui se fait assassiner et qui observe sa famille depuis un au-delà précédant le Paradis. Le réalisateur néo-zélandais en fait un thriller fantaisiste plutôt bancal.

La première erreur réside dans la scène du piège tendu à Susie (Saoirse Ronan) par l'un de ses voisins, George Harvey (Stanley Tucci, horriblement juste dans son interprétation). Le moment est long, malsain, angoissant, bref : insupportable. Cette tension brutale n'est pas nécessaire quand on sait que le sujet principal ne porte pas sur l'agression mais sur la difficulté à accepter sa mort et celle des autres.
D'ailleurs, la réflexion sur le deuil et sur la relation père (Mark Wahlberg)/fille est bien menée ensuite. Cependant, la conséquence directe de ce dernier choix empêche l'exploitation du talent de Rachel Weisz (vue récemment dans Agora) puisque la mère devient une simple figurante.
Hésitant, le film tombe trop souvent dans le mélodrame fantaisiste au lieu de rester dans la dimension frémissante du thriller. Et on s'y perd parce que Peter Jackson ne trouve pas le ton. Malgré un beau montage, il manque un lien, une harmonie entre les deux mondes qu'il présente. Enfin, la conclusion vengeresse est trop facile et déçoit même si elle rassure.

Peter Jackson passe à côté non pas de son sujet mais de son film, et c'est bien dommage.

15/02/2010

Green Zone - Paul Greengrass

Ou comment Paul Greengrass réussit brillamment à mettre en images une conspiration orchestrée par les plus hautes instances américaines lors de la guerre en Irak.

Le spectateur entre in medias res dans l'histoire, sous les explosions des bombes du conflit irakien. D'entrée il est bousculé, et le rythme haletant ne cessera de capter son attention. Il faut dire qu'un sujet comme la recherche infructueuse d'armes de destruction massive ne peut que piquer la curiosité.
Paul Greengrass s'est inspiré du best-seller Dans la Zone Verte : les Américains à Bagdad de Rajiv Chandrasekaran pour livrer un thriller passionnant, soutenu par l'excellent Matt Damon. En quelques mois, ce dernier a joué une taupe  infiltrée pour le FBI (The Informant !), un rugbyman (aux kilos transformés en muscles dans Invictus) et un sous-officier héroïque, tout en restant toujours crédible et époustouflant de justesse. Dans Green Zone, il est notamment accompagné de Khalid Abdalla, touchant dans un rôle opposé à celui qu'il tenait dans Vol 93 (du même Paul Greengrass), et de Brendan Gleeson, connu pour avoir incarné le professeur Alastor Maugrey dans les 4ème, 5ème  et 7ème volets d'Harry Potter au cinéma.
Cependant, même si le casting est réussi, ce n'est pas le seul point positif du film. La réalisation est si fine qu'on ne peut s'empêcher de penser à la réalité des faits (l'équipe a travaillé avec des vétérans de la guerre en Irak), et le montage brut appuie un scénario tendu auxquels se joint la musique de John Powell (qui a, entre autres, signé les partitions de Vol 93 et des trois volets la saga Jason Bourne).

Green Zone est un film vif, intelligent et maîtrisé, sur un thème relativement actuel et délicat.

11/02/2010

Kasabian @ Olympia, "Paris, let me see your fucking hands in the air !"

Je n’étais pas allée les voir au Bataclan l’année dernière, je me devais d’être présente pour leur Olympia du 8 février 2010. Les petits protégés d’Oasis ont bien mûri et ont offert un show digne des meilleurs groupes de rock. Kasabian s’installe désormais aux côtés des plus grands de sa génération.


Après une nuit écourtée par le Super Bowl (diffusé en direct de Miami donc jusqu’à 4 heures du mat'), il faut puiser dans ses dernières forces pour profiter de Kasabian… Mais alors qu’on croyait patienter avec Miles Kane, ex-leader des Rascals et autre moitié des Last Shadow Puppets, ce sont les Français de Control qui ont fini de m’achever (et dans le mauvais sens du terme). Ils sont trois : un guitariste en manteau de fourrure, un batteur qui tient ses baguettes à la française (le seul dans sa bulle, sous son casque, à faire ce qu'il a à faire) et une chanteuse qui voudrait se prendre pour Alison "VV" Mosshart (chanteuse de The Kills et de Dead Weather) mais qui n'est qu'une vulgaire copie, j'insiste sur levulgaire. Gamine avec une paire de seins, elle brille par une rare absence d’élégance corporelle et verbale. Niveau musique, pendant 25 minutes c’est du déjà entendu, du réchauffé rock avec quelques touches électro. Mais peu importe le son quand il est insupportable de voir la musique se prostituer ainsi : à vomir.

L’Olympia offre 20 minutes de pause pendant laquelle le public aux tee-shirts des Who, de Joy Division ou encore des Red Hot Chili Peppers, va se chercher des centaines de bières.

Le soundcheck est fait : il est l’heure. À 21 heures, le concert commence ; à 21 h 01, la fosse est en délire. Le son est impeccable, les lumières donnent plein d'étoiles dans les yeux et 
Tom Meighan, le chanteur, joue parfaitement son rôle de meneur. Derrière ses lunettes de soleil, il fait chanter le public dès la deuxième chanson à l’excellent riff de guitare : Underdog. Le groupe enchaîne comme sur le dernier album West Ryder Pauper Lunatic Asylum avec Where Did All The Love Go ? et Swarfiga. Mais c’est Shoot the Runner d'Empire, l’album précédent, qui réveillera définitivement la fosse hurlant les paroles. Kasabian a l’intelligence de continuer avec une "song of the first album" à l’ambiance délicieusement planante, I.D., dont l’intro vaut les meilleurs trips du monde.
Tom Meighan interprète Process Beat et Thick as Thieve avant de s’éclipser pour laisser Sergio Pizzorno chanter sur Take Aim. Tom revient pour Stuntman ; il a troqué sa veste rouge pour une grise. Il poursuit son coaching de fosse : "You’re beautiful, it’s so fucking great to be here in Paris... You are magic tonight. Merci, merci !", qui ne manque pas de fonctionner, surtout quand le morceau suivant s’intitule EmpireTom va jusqu’à se signer après que le public s’époumone en criant "We are wasting awaaaaayyyyy".
Viennent Fast Fuse et The Doberman avant une fin sur l’énergique première chanson du premier album : Club Foot. Une chanson parfaite pour un final frissonnant. Les membres de Kasabian restent sur scène pour applaudir le public, il est 22 h 10. Ils ne se font pas trop prier pour le rappel : cinq minutes plus tard, Tom revient sur scène vêtu d’un maillot de foot rouge (que la foule s'arrachera quand il le lancera à la fin du concert), se fait huer (parce qu'il porte la couleur de l'équipe anglaise) et aime ça ! Il "enjoy Paris so much" qu'il refait chanter le public sur Fire ; il jette violemment son micro par terre à la fin de Vlad the Impaler. Heureusement, "the mic is still alive" pour LSF.  Je vous mets au défi de ne pas chanter et bouger sur cette merveille du premier album. Sur scène, ils se prennent dans les bras : ils ont l’air vraiment heureux de leur passage à l’Olympia. Les lumières sont rallumées mais le public continue de chanter. Tout le monde quitte la salle sans s'arrêter de reprendre LSF avec ferveur.


La descendance d’Oasis est assurée !

10/02/2010

La Princesse et la Grenouille - Ron Clements & John Musker




Enfin Disney revient à la 2D !  Certes, La Princesse et la Grenouille n'est pas le meilleur film de Ron Clements  et John Musker (qui avaient réalisé La Petite Sirène et Aladdin), mais ce retour aux sources mérite sa place dans la production des studios enchanteurs.

Et pourtant, le début est décevant. Mais trompeur !  La présentation de l'héroïne est truffée de dialogues moralisateurs et on se demande assez vite où est passée la subtilité. Puis, on se retrouve projeté quelques années plus tard. Tiana, jeune fille noire issue d'un milieu pauvre de la Nouvelle-Orléans, tente de réaliser le rêve de son père décédé :  ouvrir un restaurant.
L'idée de fond est séduisante :  renverser le fameux conte du baiser donné au crapaud charmant ! La jeune fille se transforme en grenouille et s'aventure dans le bayou au son du jazz de Louisiane. Elle est entourée de personnages secondaires au caractère très travaillé, comme Ray, cette luciole romantique et terriblement attachante ; et Charlotte, une blondinette capricieuse mais débordante d'amour, tellement pétillante qu'on la croirait sortie d'un cartoon. (D'autre part, simple constatation, le serviteur du prince ressemble à Peter Pettigrow dans Harry Potter.)
Malheureusement, même si la bande son est entraînante et qu'il y a des petites perles humoristiques dont seul Disney a le secret, la fluidité n'est pas évidente au montage et on ne retient pas les chansons.

Ainsi, malgré la pratique du vaudou, il y a moins de magie...

06/02/2010

In the Air - Jason Reitman



Avec Thank You For Smoking et Juno, Jason Reitman avait imposé un style dynamique et cruel tout en étant juste et drôle. Il continue dans la satire pop avec son troisième long métrage, où George Clooney représente avec talent l’individualisme sous-jacent des États-Unis d’aujourd’hui.


Dans un monde économique en crise, Ryan Bingham vole d'une ville à une autre pour annoncer à des employés qu’ils sont virés ; un domaine dans lequel il excelle et qui lui permet de vivre sans engagement en amassant des miles. Mais une jeune arriviste, jouée par Anna Kendrick, veut révolutionner le système du licenciement en proposant de le faire par écran interposé.
In the Air, inspiré du roman de Walter Kirn, fait état de la férocité du monde du travail en même temps qu’il fait le portrait d’un homme dont la maison tient dans un sac, et qui tombe malgré lui amoureux d’une femme entre deux vols. À noter, les apparitions de Vera Farmiga illuminent l’écran.
Si les deux premiers tiers du film répondent à ce qu’on attend de Jason Reitman, la fin s’essouffle entre comédie romantique et témoignages de personnes récemment remerciées. Servi par une bande originale réussie, incluant Crosby, Stills & Nash, l’ensemble reste divertissant (hormis ce jeu de mot sur "cancer" au début) et montre que, finalement, le réalisateur n’a qu’une solution aux problèmes actuels : l’amour. Et encore…

Jason Reitman est en phase avec son époque, mais il frôle les limites de l’empathie convenue.

02/02/2010

Holly Miranda : l'artiste parfaite ?

Premier Album de la Semaine de l'année : intense. J'avais déjà pu apprécier le talent d'Holly Miranda en première partie de The XX au Point Éphémère le 9 octobre 2009 ; je viens d'avoir la confirmation de l'incroyable don que possède cette jeune femme fascinante.

Alors qu'au Point Éphémère ils n'étaient que deux sur scène, ils étaient cinq dans les studios de Canal+ :  la chanteuse-guitariste-claviériste accompagnée d'un guitariste, d'un bassiste, d'un batteur et d'un trompettiste. Tous sont d'excellents musiciens, mais je n'ai pas réussi à quitter Holly des yeux...  En plus de maîtriser tout naturellement ses instruments, sa voix est d'une clarté et d'une justesse impressionnantes qui feraient douter n'importe quelle oreille quant à l'authenticité de la performance live. À croire qu'Holly est une petite sirène homérique, réincarnée dans un corps frêle et vêtue sans artifice aucun. Mais alors que les sirènes de l'Odyssée conduisaient à la mort, ce joli petit brin de fille nous entraîne, elle, dans un frisson envoûtant.
Comment ne pas attendre avec impatience la sortie de son premier album The Magician's Private Library ? Et si cela peut convaincre les derniers sceptiques, ce LP à venir a été produit par Dave Sitek de TV On The Radio.

C'est simple, la new wave a un nouveau visage, celui d'Holly Miranda. Impossible de ne pas tomber amoureux(euse)...

La setlist :
1. No One Just Is
2. Joints
3. Everytime I Go to Sleep
4. Waves
5. Sleep on Fire
6. Slow Burn Treason
7. Pelican Rapids

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