27/12/2010

Raiponce - Byron Howard & Nathan Greno

Depuis plusieurs années, le traditionnel Disney perd nombre de spectateurs, lesquels préfèrent aller voir les productions en images de synthèse de Pixar, Dreamworks et autres. Pourtant, la relecture moins sombre du conte des frères Grimm, Raiponce, c'est l'œuvre des studios Disney. La renaissance des pionniers viendrait-elle avec ce très bon film ?

En début d'année, sortait La Princesse et la Grenouille, un dessin animé signé Disney qui renouait avec le charme d'antan tout en modernité, mais qui manquait cruellement de cette magie subtile faisant la gloire des studios. Ce mois-ci, Raiponce, une jolie jeune fille à la longue chevelure magique, illumine les salles obscures accompagnée de son fidèle caméléon, Pascal, l'un des plus attachants personnages secondaires de toute l'histoire de Disney.
Malgré des chansons moyennes qui n'entreront pas dans la légende, et une scène d'exposition trop longue, Raiponce est un conte de fées classique mais percutant ; une romance solide, drôle et rythmée, qui ne tombe jamais dans la niaiserie. Et en compilant les références (une princesse qui ne sais pas qu'elle en est une, comme dans La Belle au bois dormant ; un prince des voleurs qui rêve d'une vie de château, comme dans Aladdin ; ou encore la scène de la barque, qui ressemble à celle de La Petite Sirène), force est de constater que Disney veut revenir au sommet.
Néanmoins, cette volonté de bien faire tombe dans l'excès avec le choix de la 3D. En effet, Byron Howard et Nathan Greno ont tout fait pour que Raiponce soit un chef-d'œuvre, mais cette technique, qui dans certains films pallie une insuffisance de travail sur le fond, était inutile, voire même de trop.

Disney est sur le bon chemin !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

De la critique positive et négative, oui ! Mais toujours construite et justifiée, merci !

L.