10/02/2010

La Princesse et la Grenouille - Ron Clements & John Musker




Enfin Disney revient à la 2D !  Certes, La Princesse et la Grenouille n'est pas le meilleur film de Ron Clements  et John Musker (qui avaient réalisé La Petite Sirène et Aladdin), mais ce retour aux sources mérite sa place dans la production des studios enchanteurs.

Et pourtant, le début est décevant. Mais trompeur !  La présentation de l'héroïne est truffée de dialogues moralisateurs et on se demande assez vite où est passée la subtilité. Puis, on se retrouve projeté quelques années plus tard. Tiana, jeune fille noire issue d'un milieu pauvre de la Nouvelle-Orléans, tente de réaliser le rêve de son père décédé :  ouvrir un restaurant.
L'idée de fond est séduisante :  renverser le fameux conte du baiser donné au crapaud charmant ! La jeune fille se transforme en grenouille et s'aventure dans le bayou au son du jazz de Louisiane. Elle est entourée de personnages secondaires au caractère très travaillé, comme Ray, cette luciole romantique et terriblement attachante ; et Charlotte, une blondinette capricieuse mais débordante d'amour, tellement pétillante qu'on la croirait sortie d'un cartoon. (D'autre part, simple constatation, le serviteur du prince ressemble à Peter Pettigrow dans Harry Potter.)
Malheureusement, même si la bande son est entraînante et qu'il y a des petites perles humoristiques dont seul Disney a le secret, la fluidité n'est pas évidente au montage et on ne retient pas les chansons.

Ainsi, malgré la pratique du vaudou, il y a moins de magie...

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De la critique positive et négative, oui ! Mais toujours construite et justifiée, merci !

L.