21/12/2011

50/50 - Jonathan Levine

On ne gardera pas beaucoup de souvenirs de 50/50 de Jonathan Levine. Ce qui devait être un film optimiste et décalé sur le cancer et la façon de vivre son évolution se révèle prévisible et plutôt mou. Le réalisateur s'est inspiré de sa propre histoire, mais n'a étrangement pas réussi à donner à son long métrage la vie qu'il méritait.

Tout au long du film, on sent que l'on passe à côté de quelque chose qui aurait pu être bien. Il y a quelques belles scènes, dont celle du coup de téléphone passé dans la voiture, mais 50/50 est assez creux, à cause notamment d'un scénario linéaire, d'une mise en scène assez pauvre et de clichés tenaces (la mère hystérique, la petite amie infidèle et l'ami lourdaud).
Devant 50/50, on sourit, mais on ne rit pas ; on assiste à une situation grave, mais on ne ressent pas grand-chose. Ce n'est pas la première fois cette année qu'un réalisateur passe à côté de la force de son film en diluant ce qui pourrait émouvoir. On avait en effet déjà eu droit à Restless de Gus Van Sant. À croire que ressentir la souffrance est fondamentalement mauvais et que ce n'est pas ça la vie. Foutaise !
Bilan en demi-teinte, donc. L'absence de conviction dans 50/50 est telle qu'à la place du "poignant, hilarant et sincère" de l'affiche, on aurait davantage vu "faible, facile et poli", mais ce n'était pas vendeur...

Une comédie indé qui ne doit son nom qu'à la présence de Joseph Gordon-Levitt.


Joseph Gordon-Levitt :

Anna Kendrick :

Bryce Dallas Howard :
La Couleur des sentiments
Restless (productrice)

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De la critique positive et négative, oui ! Mais toujours construite et justifiée, merci !

L.