Quand Oasis s'est séparé en 2009 à Rock en Seine, nombre de fans ont juré de boycotter les projets personnels des frères Gallagher. Beaucoup l'ont fait sans mal avec le groupe de Liam, Beady Eye, mais quand Noel a gracieusement sorti ses nouvelles compositions, on est (re)tombé sous le charme. Il était donc inenvisageable de ne pas assister au concert de Noel Gallagher's High Flying Birds au Casino de Paris le 6 décembre 2012.
The Electric Soft Parade
Pendant la première partie plutôt banale pour ne pas dire chiante, le public s'installe progressivement, boit et s'impatiente. Trente-cinq minutes de pop aux mauvaises harmonies vocales et au synthé crispant, c'est long. Le seul élément intéressant, c'était le final instrumental tout en lâcher prise, mais même ça, The Electric Soft Parade n'a pas su le maîtriser, le faisant traîner.
Le son est fort, trop fort. Même quand c'est la musique d'attente qui résonne dans le Casino de Paris. Heureusement que la setlist est bonne (préparée par Noel ?) : Ticket to Ride des Beatles, Deep Blue d'Arcade Fire, Between the Lines de Bonobo feat. Bajka, etc. La musique s'évanouit enfin, en même temps que la lumière s'éteint. Et la foule scande le prénom du demi-dieu tant attendu...
Noel Gallagher
Noel entre sur scène sous de chaleureux applaudissements. L'homme dégage tellement de classe et de grandeur qu'en lançant un simple "Bonsoir !" au public, ce dernier s'enthousiasme déjà. Les High Flying Birds et Noel entament (It's Good) To Be Free, comme un clin d'œil à la nouvelle liberté de Noel sans Oasis, sans son frère si charismatique. Un triomphe d'entrée de set. Après une autre cover d'Oasis, Mucky Fingers, le groupe joue l'une des plus belles compositions de Noel, Everybody's on the Run. La voix est claire, puissante et fait remonter les plus beaux souvenirs qu'on a avec Oasis. On frissonne, on chante ces nouvelles paroles par cœur et on se surprend à avoir les larmes aux yeux, de bonheur.
Après Dream on, les acclamations de la foule survoltée, un petit "It's nice to be back in Paris !", l'oasienne If I Had a Gun..., The Good Rebel, une version très sincère de The Death of You and Me et Freaky Teeth, on se dit que le talentueux Noel s'est entouré d'excellents musiciens. Mais c'est lui que tout le monde est venu voir. Et lui, il sait ce qu'on veut entendre : Wonderwall. Une telle surprise que les larmes coulent discrètement sur certains visages. Il n'y avait que Noel pour offrir une version épurée, sublimée, différente mais toujours aussi magique de ce chef-d'œuvre. L'ovation amène le leader à montrer qu'il n'a pas perdu son humour : "Have u finish ? Can I carry on ?" Et il continue avec Supersonic. Une bombe.
Quand les musiciens le rejoignent, ils enchaînent (I Wanna Live in a Dream in my) Record Machine, AKA... What a Life !, Talk Tonight (Oasis cover), Soldier Boys and Jesus Freaks, AKA... Broken Arrow, Half the World Away (Oasis cover) et (Stranded on) The Wrong Beach. Et pour terminer cet excellent concert, Noel Gallagher's High Flying Birds joue trois morceaux d'Oasis en rappel : Little by Little, The Importance of Being Idle, et la mythique Don't Look Back in Anger. Car, même si Liam pense que son frère est con, il est très loin de l'être : Noel sait que son public, c'est celui d'Oasis. Le split de 2009 est resté en travers de la gorge des fans. Alors on a tous essayé de le faire sortir en hurlant les paroles des chansons du groupe que Noel joue parfaitement.
Le son est fort, trop fort. Même quand c'est la musique d'attente qui résonne dans le Casino de Paris. Heureusement que la setlist est bonne (préparée par Noel ?) : Ticket to Ride des Beatles, Deep Blue d'Arcade Fire, Between the Lines de Bonobo feat. Bajka, etc. La musique s'évanouit enfin, en même temps que la lumière s'éteint. Et la foule scande le prénom du demi-dieu tant attendu...
Noel Gallagher
Noel entre sur scène sous de chaleureux applaudissements. L'homme dégage tellement de classe et de grandeur qu'en lançant un simple "Bonsoir !" au public, ce dernier s'enthousiasme déjà. Les High Flying Birds et Noel entament (It's Good) To Be Free, comme un clin d'œil à la nouvelle liberté de Noel sans Oasis, sans son frère si charismatique. Un triomphe d'entrée de set. Après une autre cover d'Oasis, Mucky Fingers, le groupe joue l'une des plus belles compositions de Noel, Everybody's on the Run. La voix est claire, puissante et fait remonter les plus beaux souvenirs qu'on a avec Oasis. On frissonne, on chante ces nouvelles paroles par cœur et on se surprend à avoir les larmes aux yeux, de bonheur.
Après Dream on, les acclamations de la foule survoltée, un petit "It's nice to be back in Paris !", l'oasienne If I Had a Gun..., The Good Rebel, une version très sincère de The Death of You and Me et Freaky Teeth, on se dit que le talentueux Noel s'est entouré d'excellents musiciens. Mais c'est lui que tout le monde est venu voir. Et lui, il sait ce qu'on veut entendre : Wonderwall. Une telle surprise que les larmes coulent discrètement sur certains visages. Il n'y avait que Noel pour offrir une version épurée, sublimée, différente mais toujours aussi magique de ce chef-d'œuvre. L'ovation amène le leader à montrer qu'il n'a pas perdu son humour : "Have u finish ? Can I carry on ?" Et il continue avec Supersonic. Une bombe.
Quand les musiciens le rejoignent, ils enchaînent (I Wanna Live in a Dream in my) Record Machine, AKA... What a Life !, Talk Tonight (Oasis cover), Soldier Boys and Jesus Freaks, AKA... Broken Arrow, Half the World Away (Oasis cover) et (Stranded on) The Wrong Beach. Et pour terminer cet excellent concert, Noel Gallagher's High Flying Birds joue trois morceaux d'Oasis en rappel : Little by Little, The Importance of Being Idle, et la mythique Don't Look Back in Anger. Car, même si Liam pense que son frère est con, il est très loin de l'être : Noel sait que son public, c'est celui d'Oasis. Le split de 2009 est resté en travers de la gorge des fans. Alors on a tous essayé de le faire sortir en hurlant les paroles des chansons du groupe que Noel joue parfaitement.
C'est bien Noel l'âme d'Oasis, le cinquième Beatles, le génie. Ses compositions sont superbes, et quand on entend Wonderwall et Don't Look Back in Anger, alors qu'on croyait les avoir entendues en live pour la dernière fois en 2008, à Montréal, c'est intense.