Il fallait bien que le pire arrive un jour : ce deuxième concert de Muse a été gâché. Et ce malgré une prestation différente d'hier soir. Le problème ? Le public. Une catastrophe. Et même si je l'avais déjà ressenti à Bercy en novembre 2009 ou récemment au Casino de Paris, cela a pris une importance considérable. Se sentir seule en étant entourée de milliers de personnes pour qui c'est la sortie familiale du samedi soir, c'est déprimant. Un bilan mitigé, donc, de cette soirée inégale.
DeVotchKa
Après une nuit écourtée et une attente pas si longue que ça en bonne compagnie, la barrière m'attend. Le premier groupe à se produire est américain : il s'est fait connaître en composant la musique de Little Miss Sunshine. Le quartet multi-instrumentiste fait du rock-folk plutôt festif aux accents gitans. Sans émotion, en tout cas en cette fin d'après-midi.
White Lies
Premier moment de solitude. En voyant les premières parties programmées pour ces deux dates, j'ai cru que le passage de Muse au Stade de France se transformait en festival. J'ai été étonnée de constater que le public semblait ne jamais avoir entendu WL. Et j'ai été prise pour une extraterrestre parce que je connaissais les paroles. Découverts grâce à un ami, début 2009, dans une petite salle de Montréal (aujourd'hui fermée), je suis immédiatement tombée sous le charme. Leur album fait partie des dix meilleurs de 2009 selon moi. Mais le chanteur étant beau à mourir, leur passage à l'Élysée Montmartre en novembre dernier avait été légèrement profané par des cris de gamines. Au Stade de France, ils ont assuré une première partie impeccable avec seulement six chansons : Farewell to the Fairground, E.S.T., To Lose my Life, Unfinished Business, un nouveau morceau qui sera sur le deuxième album et Death. Harry a laissé sa timidité en coulisse, Jack est toujours aussi efficace à la batterie et Charles ne s'occupe plus que de la basse et des chœurs, le groupe ayant pris un quatrième membre claviériste pour les lives (comme Muse avec Morgan). L'absence des hurlements de groupies était un soulagement ; en revanche, la mollesse du public m'a déconcertée. Même une amie m'a vue des gradins car j'étais la seule à sauter...
Kasabian
Pour les Anglais du Leicestershire, le public a daigné montrer un peu plus d'enthousiasme. Mais pas tant que ça. Seuls quelques éléments ont vraiment profité des quarante-cinq minutes de show. Le groupe a pourtant joué pas mal de classiques comme Shoot the Runner, Empire, Club Foot ou encore Underdog et Fire (du dernier album). Mais on est bien loin de l'ambiance de leur Olympia du 8 février 2010.
La même playlist a été jouée entre les concerts. Cela a participé à réduire l'effet de surprise de l'ouverture du concert avec les manifestants.
Muse
Les trois premiers morceaux sont les mêmes qu'hier soir : Uprising, Supermassive Black Hole et New Born. La fosse s'est resserrée : j'ai avancé de quelques mètres donc je me suis rapprochée de Matt mais maintenant j'ai une visibilité réduite de Chris. Je vois toujours sa tête headbanger, mais c'est tout. Le premier changement de la setlist, c'est le remplacement attendu d'MK Ultra par Map of the Problematique. Certes MotP est énorme, mais je n'aime pas l'idée qu'on pense que ces deux chansons sont interchangeables.
Ensuite, la surprise est de taille : Muse ne joue pas Neutron Star Collision (Love is Forever) et offre un Butterfly & Hurricane qui ravit les plus vieux fans. Je cherche un regard ami, en vain. Tant pis, je profite toute seule ! On redescend vite sur Terre avec Guiding Light et son explosion de confettis. La setlist ne change pas jusqu'au premier rappel. Chris s'avance au milieu de la scène, magistral, pour entamer les premières notes d'Hysteria. À chaque fois que Matt ou lui s'avancent de la sorte, ils sont à deux mètres de moi et c'est un plaisir que de voir aussi bien leurs mains parcourir leurs guitares. En revanche, quand ils échangent leur place, une majorité des têtes de la fosse ouest se tourne de l'autre côté au lieu de profiter de Chris... Je fais face à tous ces visages.
Après Nishe et United States of Eurasia, Matthew demande comme la veille à ce que le public français l'aide à chanter la prochaine chanson : I Belong to You (Mon coeur s'ouvre à ta voix). Mais, ce que le public ne semble pas comprendre, c'est que croire qu'on l'aide à chanter c'est bien, hurler en pensant lui souffler les mots ça l'est moins. Et ça ne s'arrête pas là. Sur Feeling Good, je n'entends presque plus Matthew, sa voix étant couverte par celle d'un jeune homme dont c'est le premier concert de Muse. Heureusement qu'il ne connaît pas le MK Jam, qui précède Undisclosed Desires, parce que non seulement il chante faux (ce qui n'est pas un problème sur une instrumentale), mais il chante aussi les riffs de guitare ou de basse et les rythmes de batterie... Cet MK Jam, c'est l'un des plus beaux moments de la soirée. Dom est un dieu vivant.
Quant à Chris, je me fais la même réflexion qu'hier, mais pendant Resistance : il assure vraiment sur les chœurs. Côté public, ça se déchaîne sur Starlight et ça chante en français sur l'instrumentale House of the Rising Sun (intro de Time is Running Out). Honteux. De plus, hormis les points levés sur Unnatural Selection, c'est mou. Depuis le début c'est comme ça, mais là ça commence sérieusement à être pénible. Prendre une place en fosse uniquement pour protéger sa copine, c'est déjà scandaleux, mais ne pas bouger d'un millimètre et faire une tête d'enterrement, c'est à la limite du supportable.
Je tente de faire abstraction de cet aspect du concert, mais ne suis pas émerveillée par le show acrobatique sur Exogenesis (Part 1 : Overture). Je préfère me tourner vers la scène et profiter de Muse. Sans grande surprise, ils ne jouent pas la suite de la symphonie... La joueront-ils un jour ? Nouveau changement de setlist : c'est sur Soldier's Poem que Dom demande à tout le monde d'allumer son portable. Et ça fonctionne mieux que la veille sur Unintended.
La fosse de Muse est aujourd'hui composée de fans fragiles, incapables de passer deux heures sans boire dix fois. Les vigiles sont donc presque constamment perchés sur leur marche et gênent pas mal d'autres personnes. Stockholm Syndrome n'arrange rien ! Je suis la seule à sauter dans mon coin et une femme amorphe, droguée à la cigarette illicite, essaie de me coincer contre la barrière pour m'en empêcher. J'essaie de l'ignorer jusqu'à ce que je craque en lui demandant ce qu'elle faisait là si elle voulait être tranquille. Sa réponse : "gngngn". Je veux bien concéder à m'asseoir en gradins quand on me le demande, mais lutter pour vivre son concert en fosse me paraît aberrant.
En rappel, sur Take a Bow je dois me boucher une oreille pour ne pas entendre le fan qui chante les riffs, et sur Plug in Baby je continue à sauter, aidée par une fan qui enfin se met à bouger derrière moi (même si une partie de la fosse saute seulement pour toucher l'un des ballons en forme de globe oculaire). Enfin, après Man with a Harmonica, je ne tiens plus sur Knights of Cydonia : je sais que c'est la fin et qu'il faut que je ressente autre chose que de la frustration. Je me déplace en plein milieu d'un groupe de garçons qui se demandent ce que je viens faire là. "Pogotez-moi s'il vous plaît !", c'est ce que j'aurais pu leur dire. Je transpire deux minutes et les lumières se rallument. La chanson de Sigur Rós ne me rend pas le sourire, c'est dire combien la déception est grande. Je retrouve deux copains qui se trouvaient dans la même fosse : ils ressentent la même chose. Le public de Muse, ce n'est décidément plus ce que c'était.
Ensuite, la surprise est de taille : Muse ne joue pas Neutron Star Collision (Love is Forever) et offre un Butterfly & Hurricane qui ravit les plus vieux fans. Je cherche un regard ami, en vain. Tant pis, je profite toute seule ! On redescend vite sur Terre avec Guiding Light et son explosion de confettis. La setlist ne change pas jusqu'au premier rappel. Chris s'avance au milieu de la scène, magistral, pour entamer les premières notes d'Hysteria. À chaque fois que Matt ou lui s'avancent de la sorte, ils sont à deux mètres de moi et c'est un plaisir que de voir aussi bien leurs mains parcourir leurs guitares. En revanche, quand ils échangent leur place, une majorité des têtes de la fosse ouest se tourne de l'autre côté au lieu de profiter de Chris... Je fais face à tous ces visages.
Après Nishe et United States of Eurasia, Matthew demande comme la veille à ce que le public français l'aide à chanter la prochaine chanson : I Belong to You (Mon coeur s'ouvre à ta voix). Mais, ce que le public ne semble pas comprendre, c'est que croire qu'on l'aide à chanter c'est bien, hurler en pensant lui souffler les mots ça l'est moins. Et ça ne s'arrête pas là. Sur Feeling Good, je n'entends presque plus Matthew, sa voix étant couverte par celle d'un jeune homme dont c'est le premier concert de Muse. Heureusement qu'il ne connaît pas le MK Jam, qui précède Undisclosed Desires, parce que non seulement il chante faux (ce qui n'est pas un problème sur une instrumentale), mais il chante aussi les riffs de guitare ou de basse et les rythmes de batterie... Cet MK Jam, c'est l'un des plus beaux moments de la soirée. Dom est un dieu vivant.
Quant à Chris, je me fais la même réflexion qu'hier, mais pendant Resistance : il assure vraiment sur les chœurs. Côté public, ça se déchaîne sur Starlight et ça chante en français sur l'instrumentale House of the Rising Sun (intro de Time is Running Out). Honteux. De plus, hormis les points levés sur Unnatural Selection, c'est mou. Depuis le début c'est comme ça, mais là ça commence sérieusement à être pénible. Prendre une place en fosse uniquement pour protéger sa copine, c'est déjà scandaleux, mais ne pas bouger d'un millimètre et faire une tête d'enterrement, c'est à la limite du supportable.
Je tente de faire abstraction de cet aspect du concert, mais ne suis pas émerveillée par le show acrobatique sur Exogenesis (Part 1 : Overture). Je préfère me tourner vers la scène et profiter de Muse. Sans grande surprise, ils ne jouent pas la suite de la symphonie... La joueront-ils un jour ? Nouveau changement de setlist : c'est sur Soldier's Poem que Dom demande à tout le monde d'allumer son portable. Et ça fonctionne mieux que la veille sur Unintended.
La fosse de Muse est aujourd'hui composée de fans fragiles, incapables de passer deux heures sans boire dix fois. Les vigiles sont donc presque constamment perchés sur leur marche et gênent pas mal d'autres personnes. Stockholm Syndrome n'arrange rien ! Je suis la seule à sauter dans mon coin et une femme amorphe, droguée à la cigarette illicite, essaie de me coincer contre la barrière pour m'en empêcher. J'essaie de l'ignorer jusqu'à ce que je craque en lui demandant ce qu'elle faisait là si elle voulait être tranquille. Sa réponse : "gngngn". Je veux bien concéder à m'asseoir en gradins quand on me le demande, mais lutter pour vivre son concert en fosse me paraît aberrant.
En rappel, sur Take a Bow je dois me boucher une oreille pour ne pas entendre le fan qui chante les riffs, et sur Plug in Baby je continue à sauter, aidée par une fan qui enfin se met à bouger derrière moi (même si une partie de la fosse saute seulement pour toucher l'un des ballons en forme de globe oculaire). Enfin, après Man with a Harmonica, je ne tiens plus sur Knights of Cydonia : je sais que c'est la fin et qu'il faut que je ressente autre chose que de la frustration. Je me déplace en plein milieu d'un groupe de garçons qui se demandent ce que je viens faire là. "Pogotez-moi s'il vous plaît !", c'est ce que j'aurais pu leur dire. Je transpire deux minutes et les lumières se rallument. La chanson de Sigur Rós ne me rend pas le sourire, c'est dire combien la déception est grande. Je retrouve deux copains qui se trouvaient dans la même fosse : ils ressentent la même chose. Le public de Muse, ce n'est décidément plus ce que c'était.
Je mets au féminin une formule (entendue de la bouche d'un copain museux de la première heure) qui résume parfaitement la soirée : "Je suis venue, j'ai vu, j'ai aigru."
Je pense qu'on peut difficilement demander à 80 000 personnes d'être sur la même longueur d'onde d'un point de vue ambiance.
RépondreSupprimerJ'apprécie le tien, probablement réaliste, et j'y opposerai le mien : C'était le tout premier concert de ma vie, c'était la première fois que je voyais Muse en live, je ne connaissais que la moitié des chansons qu'ils ont joués, et pire, j'étais en gradin!
Et pourtant, les personnes derrière moi m'ont vite mis dans l'ambiance et au final, notre bloc (A10) était bien animé!
Comme quoi... la prochaine fois, je viens en fosse ;)
Salut, je suis un ancien fan de Muse ou un "fan aigri" comme ils disent sur les fan clubs de kikoolol...Bizarrement tes impressions ne m'étonnent pas et me confortent au fait que je ne vais plus les voir depuis l'Absolution Tour. Ce qu'il y a de pire, ce n'est pas seulement le fait d'avoir mis de l'eau dans leur vin depuis deux albums avec des shows son et lumière façon Futuroscope du pauvre (apparemment ils croient avoir trouvé la formule magique pour cartonner massivement de 7 à 77 ans, ils sont millionnaires dorénavant c'est cool pour eux, ils auraient tort de faire machine arrière) mais la tronche du public qu'il draine, c'est effarant...
RépondreSupprimerIl ne faut pas oublier que c'était un stade, et dans un stade, il y a tellement de places que malheureusement le public n'est pas seulement constitué de fans.
RépondreSupprimerLà où j'étais, tout le monde connaissait les morceaux, tout le monde a exprimé leur enthousiaste sur B&H, tout le monde a chanté en anglais sur House of the Rising Sun, tout le monde pogotait. Comme quoi.
c'est pas mal résumé pour le public.
RépondreSupprimerC'est exactement ce que l'on a ressenti du début à la fin (nous étions un groupe de 6 personnes).
Pour confirmer vos dire une petite anecdote. Au départ nous étions juste derrière 3 mecs et leurs nanas. Bon je me doutais que ça allait mal se passer qd ils ont placé leur sac devant eu et que ma soeur était bien excitée (enfin 50 kilos la frangine cela ne fait pas de gros dégâts). Bon première note ça pousse un peu évidemment. Je touche le gars. Il se retourne. Me sens obliger de m'excuser (déjà je ne pense pas être obliger mais bon...). Réponse "fais passer le message derrière de ne pas pousser" hallucinant!! et sa gonzesse qui me prends la tête comme quoi ils veulent profiter du concert tranquillement... pfff finalement on les a dépassé (non ss quelques accros) et on a réussi à se caler à un endroit ou on a pu tripper.
Mais bon beaucoup de gens restait stoïque alors que franchement le point fort de MUSE c'est sa musique énergisante qui te donne envie de sauter, de gueuler de danser (tu vas pas voir un chanteur à texte mm si j'ai rien contre)... Et à la fin sur Knigths of Cydonia un groupe de personne amorphe a la dernière note s'est barré à toute vitesse genre pour éviter les bouchons ou je ne sais quoi (et là pour pousser ils étaient vachement plus actifs...).
Tout ça en pelouse or samedi soir... Personnellement nous les avons découvert en concert avec OOS et nous avons fait d'autre concert depuis mais c'est vrai que le public n'est vraiment plus le même et c'est bien dommage pourtant je vieillis et je suis plus calme qu'avant je pense.
Autre bémol j'avais l'impression de revivre le parc des Princes.
Vue des tribunes (B5 en l'occurrence, au milieu, mais avec beaucoup de chance j'ai pu me retrouver au premier rang), l'ambiance de la fosse avait l'air survoltée.
RépondreSupprimerMais bon, je n'étais pas au cœur de la fosse et de multiples témoignages à la sortie vont un peu dans le sens de ce que tu regrettes : un côté particulièrement amorphe (des gens se plaignant dans une fosse d'être gênés parce que leur voisin saute dans tous les sens, personnellement c'est la première fois que je vois ça... Quand on va en fosse, on s'attend à ce que tout le monde bouge, sinon on reste chez soi et on regarde tranquillement HAARP...).
Pour ce qui est des warm-up, n'exagérons rien ! Le public par contre était vraiment sidérant : je passe sur le type qui bouquine pendant (le voir "sauter" pendant le concert m'a un peu rassuré néanmoins, mais bon), mais rester stoïque devant White Lies (!) et à peine réagir aux tentatives du chanteur de Kasabian pour réchauffer l'ambiance, ça m'a beaucoup surpris puis déçu (en B6, une seule fille debout, toute la tribune assise...).
Le seul problème, à vrai dire, était plutôt DeVotchKa, très bon groupe au demeurant aux accents gitans, mais dont les mélodies n'ont pas du tout réveillé le public...
Sentiments partagés donc : d'un côté joie d'avoir assisté à une prestation exceptionnelle d'un groupe que j'adore, de l'autre tristesse de ne pas voir le public communier avec ce qu'il vient voir. Éternelle distorsion en somme.
Je pense qu'on trouvera autant d'avis que de spectateurs. le 11 juin j'étais en G7 basse(carré Or) et j'ai passé un magnifique concert au sein d'une tribune débout du début à la fin....comme quoi.
RépondreSupprimerLe 12 juin, mes enfants étaient en pelouse Or à 5 m de la scène, et ils ne se rappellent pas avoir été autant secoués....comme quoi.
PB.
Autrement dit, je comprends les fans de la première heure, les "anciens combattants" d'Hullabalou....j'y étais. Mais il faudra bien admettre un jour que Muse évolue...même si c'est pas dans le sens que l'on voudrait.
Ils allaient pas passer leur vie à réinventer OOS ou Showbiz et végéter dans des salles de 1500 personnes...
Il est normal qu'un groupe cherche à monter le plus haut possible, à explorer les sphères de la renommée. Ce que l'on voit aujourd'hui avec Muse, c'est le prix à payer pour sortir de l'anonymat. Ils ont réussi, c'est grand, géant, énorme et c'est très bien pour eux. Dommage pour vous et moi qui aimons Citizen Erased, Micro Cuts, Bliss, Sunburn, Glorious, Sober etc...
Mais personnellement, je n'irais pas jusqu'à critiquer et reprocher aux "nouveaux Fans" d'avoir découvert Muse avec les deux derniers albums.....C'est la vie, et c'est très bien ainsi. Muse "s'embourgeoise", ces fans également. C'est l'effet Kiss Cool de la notoriété.
On peut juste espérer que, de temps à autre, Muse revienne à ses sources et nous face vibrer comme "au bon vieux temps".
Mais une chise est sûr : j'adorais et j'adore encore. J'y retournerai.
Mais
Si vous lisez ma critique du 11 juin, vous remarquerez que j'ai vécu un tout autre concert en tribune.
RépondreSupprimerÉvidemment que vos enfants n'ont pas été secoués : la fosse n'est plus violente !
Je suis donc une fan de la première heure et je suis une des rares à défendre les derniers albums. Je n'ai jamais refusé leur évolution, bien au contraire.
Je ne reproche pas aux nouveaux fans d'avoir découvert Muse avec les deux derniers albums, je leur reproche d'être mous ou hystériques.
J'adore toujours Muse, comme vous.
C'était mon tout premier concert de Muse, je ne suis pas non plus une fan de la première heure (j'ai découvert grâce à ma copine qui en est une!) et pourtant je suis absolument du même avis que toi !!! On me prenait pour une "originale" quand j'avais le malheur de danser, de sauter le poing levé... En fosse également... Assez dommage... Assez déçue de ne pas avoir pu assister à une performance de Unintended, et que le public soit si mou pour un groupe de cette envergure, mais cela restera un souvenir gravé à jamais !
RépondreSupprimerJ'étais au concert du 12 en tribune C haute et je peux vous dire que l'ambiance etait bien présente du début a a la fin. mais cela est valable pour la tribune C. la vision du concert est trop dépendante de la tribune ou de la fosse dans laquelle on est pour etre revelatrice. mais j'ai 3 chose a dire pour penser que l"ambiance etait meilleure le 12 :
RépondreSupprimer1) BELLAMY a dis au debut du concert le 12 que c"etait mieux que le 11...
2) les places du 12 ont ete mis en vente 3 semaines avant le concert du 11... Et si on estime que les fans se precipite sur le concert des la mise en vente des places , c'est le 12 qu'ils vont aller...
3) J'ai fait un paquet de concert dans des statdes (PRINCE, U2, STONES, POLICE...) et bine celui ETAIT UN GRAND CONCERT.....
ciao
Tout d'abord, je voulais dire que j'ai eu grand plaisir à lire ta chronique de fan de Muse. Pour la petite histoire, je n'aimais pas Muse il y a 2 à 3 ans de cela, je n'accrochais pas avec la voix de Matthew Bellamy. Et depuis ma copine m'y a mise et m'a offert la place pour le concert de samedi.
RépondreSupprimerJ'etais en pelouse normale et je n'ai pas ressenti vraiment la meme chose que toi.
Concernant la première partie, je suis d'accord avec toi. J'aime bcp Devotchka mais les gens n'etaient clairement pas chauds et puis le stade n'etait pas encore bien rempli. Après WhiteLies, j'ai découvert très récemment et plus j'ecoute, plus j'aime et j'ai trouvé qu'ils passaient très bien sur scène, sans avoir fait un show énorme. Ensuite Kasabian que je vasi voir encore aux Solidays, qq tubes connus, sympa. Mais il ne faut pas oublier que les gens sont la pour voir Muse et que les premières parties, c'est un peu du bonus.
Pour le vrai concert, certes c'était mon premier concert de Muse mais j'ai pris une claque au niveau de l'ambiance, j'étais entouré de gens qui sautaient très souvent, qui connaissaient bien les paroles. Je n'etais pas dans leur cas (pas encore) car je ne connais pas encore assez bien tout le répertoire du groupe mais je me suis pris à fond dans le jeu, en sautant partout et en écrasant pas mal de pieds :p ce qui n'a pas plus à la fille derrière moi dont je sentais un peu l'agacement.
J'ai juste été un peu déçu par le fait que ca manque de show. A part quelques confettis et une soucoupe volante que j'aurai pu moi meme construire en 2heures, pas réellement d'efforts de faits j'ai trouvé. Comme je l'ai dit, je ne connais pas le groupe depuis tres longtps mais on sent un groupe un peu embourgeoisé. Ils ne parlaient pas assez au public entre les chansons.
Par contre, que de tubes, incroyable. C'est le lendemain que j'ai réalisé que j'avais vraiment assisté à quelquechose de très fort. Bref je suis toujours sur mon nuage du concert, j'ai trouvé le public très bon, du moins les gens autour de moi et je me suis meme surpris à essayer d'acheter des places pour Wembley en Septembre mais plus de place dans la fosse.
En tout cas ma copine a gagné, elle m'a convaincu que ce groupe était bien :)
J'ai oublié de préciser aussi que les écrans géants n'etaient pas assez haut, bien dommage pour les gens comme ma copine qui a peur de monter sur mes épaules :) et qui ne fait pas 1m80 donc elle n'a pas eu bcp d'images lol
RépondreSupprimerC'était trop de la balle
RépondreSupprimerPour tous les gens qui critique l'ambiance du 12 juin, on étais pas au même concert en fosse. Voyer les images, elles parlent d'elles mêmes.
Une vrai fan de Muse, depuis 1999.
Pas besoin de voir les images : j'y étais. Nous n'étions simplement pas dans le même coin.
RépondreSupprimerPour une première au stade de France, une première à un live et une première au show de Muse j'ai passé un pur moment !!! Etant placé en E1 la visibilité de la scène n'était pas super mais j'ai adoré !!! L'ambiance était là en ce samedi 12 juin 2010, j'en garde un très bon souvenir !!!
RépondreSupprimerEnièremment d'accord avec tout ce que tu as dit. J'ai RAREMENT vu un public avec autant de BEAUFS qu'en ce samedi 12 juin. C'était juste impressionnant. Entre les gens qui essaient de chanter plus fort que Bellamy mais qui n'ont pas la voix pour, entre ceux qui sont en transe des que les premières notes de feeling good résonnent dans l'enceinte du stade de france, sans oublier ceux qui parlent (et fort) entre les chansons du genre "ah ouai c'est vrai qu'il y a du monde" "jespèR k'ils von jouéééé PIB m1tenan, tu va voir L è trO b111" ...
RépondreSupprimerBref, c'était du grand n'importe quoi et surtout ça ne donne plus envie d'aller à un concert de Muse. Le pire dans cette histoire c'est que le groupe était au meilleur de sa forme, que malgré une setlist peu convaincante (comme toujours en ce moment), c'était du grand Muse...
Pour moi aussi c'était le premier concert de MUSE et pas des moindres !!! Quand je suis arrivée devant le stade Devotchka avait commencé et j'ai vraiment été étonnée qu'il y ait autant de monde encore dehors... J'ai découvert Devotchka et WL quand on a appris les premières parties, et dès que je les ai écouté j'ai adoré ! et je trouve que MUSE a bien choisit ses premières parties, comme s'il y avait un "esprit" commun entre les groupes... Je suppose que je n'étais pas la seule à les connaître depuis peu, mais vraiment j'ai trouvé que le public était mou ! alors que pourtant ils étaient tous incroyables. J'ai vraiment été marquée par WL, c'est vraiment du bon son et le chanteur est sublime ce qui ne gâche rien :) Sinon pour le concert de MUSE j'étais en tribune X(inter) et les gens, sauf exception... dormait ! Même les gens à côté de moi me regardait en souriant dès que je chantait ou dansait un peu trop, l'air de dire "alala les p'tis jeunes..." comme si j'étais une extraterrestre pour reprendre les mots de certains ^^ mais fini les critiques négatives ! Je me suis bien éclatée, et mm si j'étais seule, en tribune, j'ai profité jusqu'au bout de ce moment surréaliste, MUSE est vraiment un GRAND groupe qui fait bouger des foules !!! dernière petite chose, j'ai été contente de ne pas avoir de référence à Twilight pendant ce concert et pouvoir entendre ce splendide B&H :D
RépondreSupprimerTrès bon CR, qui résume assez bien ce que j'ai ressenti moi aussi à ce ce concert (pelor ouest pour ma part, tout près de la barrière)... le public qui m'entourait a vraiment eu un impact sur mon état d'esprit, mais pas dans le sens où je l'espérais... entre les gens qui râlent parce qu'ils sont légèrement bousculés (rien de violent en plus) dans une fosse (?!), qui n'ont de réaction que sur Starlight et Undisclosed Desires et restent stoïques quand le groupe nous offre un B&H...
RépondreSupprimerJ'ai également ressenti la même chose pour les gens qui cherchaient à admirer Bells à tout prix, même quand Chris s'approchait.
Enfin bref, je n'ai pas grand chose à ajouter, tout a été dit! :)
J'y étais aussi, le 11 et le 12. J'étais en pelouse normale le 12 (contre carré or le 11), l'ambiance était différente, vu mon placement. Mais comme on parle du 12, je commenterai sur le fait que Muse a fait quand même du grand show, même si j'attendais un petit Bliss ou Citizen (résultat des votes de muse.mu). Setlist qui fait de l'effet, même si je persiste à dire que Guiding Light n'a rien à faire dans un concert (tout comme NSC le 11!). Belle surprise pour B&H, dommage que peu autour de moi la connaissait mais bon, avec mes potes on s'est bien éclaté, à sauter, crier (parce qu'on pas vraiment appeler ça chanter), à prendre son pied quoi. L'ambiance autour de nous était vraiment éclectique. Je ne comprendrai jamais les gens qui restent de marbre sur KOC, Stockholm Syndrome ou Plug in Baby... (spéciale dédicace aux trois nénettes à côté de moi), mais sinon, bonne ambiance de mon côté hormis certains cas... mais bon, on ne peut pas refaire le monde.
RépondreSupprimerPour ma part, j'y était le 12. Mon fils et moi avons mis le feu et chanter sur toutes les titres. On s'est éclaté..... L'ambiance était au rendez-vous et pourtant on n'était pas dans la fosse. On était en gradin tout en haut bloc H. Et quand B&H est arrivée je n'y croyais pas, un vrai bonheur. Bref, super souvenir.
RépondreSupprimerComme toi j'ai été déçue par le public, mais seulement pour les premières parties. J'adore l'idée d'aller à un concert pour un artiste précis, unique et d'ignorer complètement les premières parties. Même sans les connaître, je comprends pas comment le public arrive à rester stoïque devant certaines chansons de White Lies ou Kasabian. Par contre, pour Muse, je ne te comprends pas. J'ai probablement eu la chance d'être bien entourée parce que tout le monde autour de notre groupe d'amis bougeait, dansait, sautait, chantait (globalement presque bien en plus!) ... Bref, l'ambiance était très bonne en pelouse (non or) du coté de l'entrée D.
RépondreSupprimerNote pour plus tard... Comme on est tous dans le même état d'esprit, on se donnera tous rdv pour le prochain passage de Muse en France dans le même bloc, comme ça on pourra vivre notre concert sans se sentir oppressé par les mous du genou ;-)
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