29/03/2011

The Black Keys @ Olympia

La musique. Celle qui insuffle la vie. Celle qui réveille et qui emmène ailleurs. Celle qui déchire le cœur, qui attaque le ventre, qui noue la gorge, qui mouille les yeux. Celle qui effleure la peau mais qui marque. Celle qui électrise, qui bouleverse et qui transcende. Celle qui excite les sens. Celle qui fait inlassablement bouger, celle qui enflamme les esprits. Celle qui fait frissonner, vibrer. Celle qui parle au corps et en prend possession. Celle qui dérègle la respiration. Celle qui vient des tripes, qui transpire, qui saigne. Celle qui est sale tout en restant saine. Celle qui explose et qui dévaste. Celle qui fait presque mal tellement c'est bon. Celle qui rugit, qui vit et qui se vit. Celle qui expérimente et qui crée. Celle qui surprend. Celle qui prend tout son sens et offre toute son énergie en live. Celle qui redonne espoir. Celle qui honore ses créateurs de génie. Celle qui console de n'avoir jamais vu Led Zeppelin sur scène. Celle qui fait pleurer. Celle qui... Celle qui, tout simplement, fait vivre.

Ça s'est passé le 15 mars 2011 à l'Olympia, et ça a duré un peu plus d'une heure. C'était précédé d'une première partie assurée par Romain, homme-orchestre de Birds Are Alive, honnête joueur de blues habitué des PMU.

Les deux hommes qui donnent naissance à cette musique du diable profondément intense s'appellent Dan Auerbach et Patrick Carney, plus connus sous le nom de The Black Keys.

La setlist :
1. Thickfreakness
2. Girl is on My Mind
3. The Breaks 
4. Stack Shot Billy
5. Busted
6. Act Nice and Gentle (The Kinks cover)
7. Everlasting Light
8. Next Girl
9. Chop and Change
10. Howlin' for You
11. Tighten up
12. She's Long Gone
13. Ten Cent Pistol

Encore :
14. I'll Be Your Man
15. Strange Times
16. I Got Mine

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De la critique positive et négative, oui ! Mais toujours construite et justifiée, merci !

L.